Ah, le sac Tati ! Qui aurait cru qu'un simple cabas à motifs vichy rose et blanc deviendrait une star ? Conçu dans les années 60 par Jules Ouaki, fondateur de l'enseigne Tati, ce sac a fait bien plus que transporter des courses. Il a traversé les époques et les continents, devenant une véritable icône de la culture populaire française. Aussi pratique que tendance, ce sac est entré dans le quotidien de bien des familles, mais aussi des créateurs de mode qui l'ont fait défiler sur les podiums.
Pourquoi tant de succès, me direz-vous ? D'abord, parce qu’il était gratuit ! Eh oui, chez Tati, si tu faisais tes achats, tu repartais avec ce fameux sac. Solide, grand, et surtout reconnaissable entre mille, il était l'accessoire parfait pour transporter tes courses sans craindre que tout finisse par terre. Il était si pratique qu'il s'est vite retrouvé partout, dans les marchés de Barbès aux souks de Casablanca, trimballé par des familles, des étudiants et même des voyageurs au long cours.
Mais le sac Tati n’est pas juste un simple sac de courses. C’est aussi un morceau d’histoire, un clin d'œil à la diaspora maghrébine en France. Pour les familles qui faisaient des allers-retours entre la France et le Maghreb, le sac Tati était le compagnon de voyage par excellence. Qu'il s'agisse d’emmener des vêtements, des cadeaux ou des petites merveilles introuvables dans les épiceries locales, ce cabas résistait à tout, même aux voyages les plus chaotiques !
Mais ce n’est pas tout ! Le sac Tati a réussi un coup de maître : se faire copier un peu partout, sans jamais perdre sa place de numéro un. Des dizaines de versions plus ou moins réussies ont vu le jour sur les marchés du monde entier. Qu’il soit en plastique, en tissu ou en version haute couture, personne n’a jamais réussi à voler la vedette à l’original. Parce que, soyons francs, aucun autre sac ne porte aussi bien cette identité remplie de souvenirs.